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  • Photo du rédacteurMahigan Lepage

Fungus, Faulkner & autres phrases

Date inconnue.

 


Une semaine passée à rédiger une demande de sub. Toujours un malaise avec la notion de projet en écriture. Vaut mieux écrire les projets après, rétrospectivement. Des rétrojets. Mais dans ce cas-ci, un projet collectif, presque pas le choix de le penser en amont. Ça parle de l'ours. Tout le monde a un rapport à l'ours. Ça définit un territoire commun. C'est dans la poste. Plus qu'à attendre quelques mois.

 

Content de voir que Big Bang City trouve des lecteurs. Reçu il y a trois jours un message de Jérôme Bouchaud, qui vit en Malaisie et fait beaucoup pour rendre visible la littérature d'Asie du Sud-Est. Il a lu Big Bang City, en parlera autour de lui. Puis, hier, une note de lecture de Charybde. Étonné par sa manière d'écrire, Hugues Robert : comment il convoque d'autres livres, des auteurs, au tournant des phrases, dans un souci de transmission pour les lecteurs. Un beau travail de libraire.


*Québécois, Québécoises : m'écrire si vous voulez le livre papier. Ne pas hésiter. J'ai des boîtes. Aussi, je serai au Salon du livre de Rimouski à partir de demain (3-6 nov.).*


 

Cette saleté de fungus dans l'oreille est revenu. En fait, il n'est jamais parti. C'est mon coloc de pavillon depuis 2012. Ç'avait commencé à couler au Vietnam, je me souviens. Depuis, plein de blouses blanches m'ont fouillé dans l'oreille. Antiobios, antifungiques... en alternance (les bactéries et le fungus se livrent bataille : attaquer l'un, c'est renforcer l'autre). Ça s'appelle jungle ear. Les soldats états-uniens avaient ça au Vietnam, eux aussi : du pus leur coulait de l'oreille. Ça s'accroche. Et voir un médecin, ici, l'épreuve... Je préférais la Thaïlande : 300 bahts (12 $), je voyais un médecin en 15 minutes.

 

Plongé dans Lumière d'août de Faulkner. L'avais commencé en anglais il y a des années. Ardu, en anglais, Faulkner. Me faut le lire avec un dictionnaire sous la main. Là, je me fais plaisir, merci Coindreau (traducteur). Hier, passé tout l'aprèm et la soirée dans le Pléiade. Quel bien ça fait, des heures à lire, en plein jour de semaine. Le bruit et la fureur était plus risqué et plus pointu dans l'invention de forme. Lumière d'août, c'est Faulkner bien en selle. Quand même, la manière d'insérer les pensées est étonnante, pour l'époque (les italiques au milieu des paragraphes). Cette manière de rôder autour des pensées des personnages, sans les pénétrer pourtant.


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