Chiang Mai, une image
Angle de vue
Ce n'est pas Chiang Mai. Ce n'est pas {représentatif}. C'est un angle, un seul.
Ce que m'a appris le voyage couplé à l'écriture : que je ne peux pas représenter. Que cela ne me suffit pas. Ou : que je ne peux pas séparer la représentation du monde d'un questionnement involuté de ce procès même.
Ce que j'ai [d'abord voulu séparé->machineronde.net], je ne pourrai le tenir plus longtemps à l'écart du cri. La description du dehors, oui, mais tout auprès de la langue du dedans.
Partir maintenant. Un voyage encore, l'en-allé. Et toujours, avant de partir, comme le besoin pressant d'écrire quelque chose. Pas d'écrire, non : de tenir à quelque chose.
Cette fois : une image. Un angle, un seul. Rien qui résume la ville, Chiang Mai, ses clichés. Juste une sorte de coursive, avec du ciel et du noir. Des angles. Une abstraction. Un rappel du même, et du moment de l'année chez soi, par le conifère. Il n'y a plus de différence. Pas d'exotisme.
Et de la nuit et de la menace, sur l'image : pour se rappeler qu'on voyage en pays du dedans. S'accrocher à cette image, la serrer tout contre soi. Et lancer la jambe en avant, et sauter - va, encore, va
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