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Photo du rédacteurMahigan Lepage

Une poutine à Bangkok

Ça commence à bien se savoir


<quote><small>Billet initialement publié le 30 août 2012 sur mon blog voyage La Machine ronde (machineronde.net), maintenant fermé.</small></quote>

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Ça commence à bien se savoir : on peut maintenant trouver de la poutine à Bangkok! En fait, on peut trouver de la poutine un peu partout à travers le monde aujourd’hui…

Poutine? Si vous ne savez pas ce que c’est, c’est que vous n’êtes pas Québécois… C’est un peu notre mets national version “fast food”. Du fromage “en grain” qui fait “couic couic” (important, le couic couic!) sur un lit de frites, le tout recouvert d’une sauce brune moins gravy que sucrée… Mais il y a plein de variantes : aujourd’hui, il y en a au bacon, aux saucisses, et même au fois gras…


J’avais déjà entendu Bruno Blanchet en parler à la radio de Radio-Canada, donc je savais que ça existait avant d’arriver à Bangkok. Bruno est un humoriste et comédien québécois, très aimé de ma génération, devenu globe-trotter depuis une huitaine d’année environ. Il s’est fait une blonde à Bangkok, Onisha (c’est elle sur la photo ci-haut), charmante femme thaï qui a appris à préparer la poutine comme au Québec… ou presque! Évidemment, les ingrédients d’origine sont difficile à trouver, le cheddar ne fait pas tout à fait “couic couic”. Mais elle se défend bien, quand même, cette poutine. Elle est dans le genre poivré, faut aimer : moi j’aime!


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Alors j’y suis allé, une fois seul, quelques jours après être arrivé à Bangkok. Puis une autre fois avec une amie, le jour de la St-Jean-Baptiste, la fête nationale québécoise! On croyait rencontrer plein d’autres Quèbs, mais non, il était encore trop tôt, on en a seulement rencontré un, mais un très chic type, Mick Rheault, expat, photographe ([voir ici)->https://www.facebook.com/pages/Mick-Rheault-Photography/107887229322344]… On a passé la soirée avec lui, à boire des bières sur Phra Arthit, la rue arty, {hipsthaï} dans le quartier Kao San Road.


Le stand à poutine d’Onisha et Bruno fait aussi partie du même quartier, {grosso modo}. Mais il se trouve dans un secteur que personnellement je préfère à l’effervescence clinquante de Kao San Road : un endroit qu’on appelle Samsen, du nom de la rue principale qui passe là… C’est là que j’ai élu domicile la dernière fois que je suis passé à Bangkok : quartier tranquille, mélange de Thaïs, d’expats et de quelques voyageurs pas trop {mainstream}. Tranquille, mais si on veut faire la fête, Kao San Road et Rambuttri sont juste à une traversée de pont près, au-dessus d’une rivière où on voit parfois des varans longs comme ça…


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Mais pour revenir à la poutine et à Bruno… On peut très bien passer au stand d’Onisha sans voir Bruno, c’est même ce qui arrivera la plupart du temps, et beaucoup de fans en repartent déçus. Cela dit, les chances de le croiser sont réelles. Quand je suis resté dix jours d’affilé dans le quartier, je le croisais un jour sur deux facilement, et les échanges ont été très amicaux. Il a beaucoup à dire, ce gars, sur le voyage : il en a fait des pays, des trajets de bus… On sent, en lui parlant, que le voyage long, continué, donne accès à quelque chose de vivant, et ça nous donne à nous-mêmes des ailes pour la suite.

Ici, une photo avec lui, dans le bar chez Nana, dans Samsen, un bar où les expats vont parce que la bière est pas chère, la tenancière tellement gentille, et son bébé très mignon! On se sent dans sa maison, là-bas. D’ailleurs remarquez-vous, entre nous deux, la poussette du bébé?


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